GUANYIN - La bienfaitrice et ambassadrice de Bouddha

Les personnages de Pèlerinages ves l'Ouest  -

Guanyin constitue l'équipe des pèlerins et
contribue  à la réussite de la Mission
tout en ménageant discrètement des difficultés

 

Pelerinage1 0Illustration de Chen Huiguan - édition chinoise de Pèleringage vers l'Ouest - Guanying doit composer l'équipe des pélerins

Son rôle

Guanyin (观音) est la Bodhisattva de la miséricorde et de la compassion. Elle est l'équivalent chinois de Avalokiteśvara en Inde (un homme !). Très importante aux yeux des Chinois, elle est élevée par beaucoup au rang de déesse, notamment associée à la fertilité. Sa compassion vient de ce qu'elle s'est arrêtée sur le chemin de l'éveil avant de devenir bouddha, afin de tendre l'oreille aux malheurs des humains et autres êtres vivant qui sont empêtrés dans cycles infernaux des renaissance tant qu'ils ne sont pas purifiés..

Dans le roman, elle intervient à plusieurs moments clés de l'histoire, telle la capture de Sun Wukong, et est chargée par le Bouddha de choisir et guider les personnages qui ramèneront d'Inde les soutras. Son rôle est cependant un peu plus trouble, car si elle protège effectivement le moine chinois, intervenant de temps à autre pour lui sauver la mise, elle est en réalité l'une des organisatrices des obstacles qu'il rencontre en chemin, difficultés destinées à le mettre à l'épreuve. Elle est sans doute la meilleures ambassadrice du Bouddha, ce qu'il veut est l'exige auprès des compagnons de Tripitaka.

Ses représentations, ses attributs8 2Guanyin est appelée à se rendre à Chang'an, où l'Empereur Taizong doit encourager Tripitaka à commencer son voyage

Son La statue de Guanyin est installée aux Jardins du Loriot sur la digue du grand étang. A ses pieds, un socle représentant un lotus symbolise le processus de purification (voir Sutra du Lotus) En Chine, Guanyin est généralement représentée sous les traits d'une jeune femme vêtue d'une robe blanche fluide et portant généralement des colliers symbolisant la royauté indienne ou chinoise. Elle tient dans sa main gauche une fiole contenant de l'eau pure et dans sa main droite une branche de saule. Sa coiffe inclut la représentation Amitābha (pratique de méditation dans la perspective de  renaître dans la terre pure du bouddha afin de poursuivre son perfectionnement spirituel à l'abri des troubles du monde)

Guanyin est dotée de pouvoirs magiques, contrairement au Bouddha (au moins théoriquement car il ne fait pas de miracle). Elle peut, par exemple, intervenir à distance auprès des compagnons de Tripitaka. Elle ne fait pas partie de la Mission visant à recueillir des soutras en Inde, mais elle est  tout d'abord l'organisatrice (chapitre 8), puis l' observatrice attentive de tout ce qui se passe dans l'équipe de Tang Sanzang.

 Guayin est omniprésente aux Jardins du Loriot

Il y a trois statues de Guanyin dans le parc.
Sur la digue du grand étang, elle invite à découvrir la scène des Pélerins (sculpture chinoise province d'Hebei).
Sur un bassin de lotus roses cette bodhisattva  géante  trône en majestée (Sculpure indonésienne en pierre de lave)
A l'entrée du chemin conduisant à la pagode d'or, boddhisattva hindouiste (Sculpture indonésienne)

 

 

Personnages  en relation : Le Moine Tripitaka, Singet dit Sun Wukong, Sablon dit Sha Zeng, la Bodhisattva Guanyin.

Divinité discrète mais omniprésente dans la pérégrination vers l'Ouest. Elle symbolise la bienveillance à l'égard des êtres vivants.  Elle est  l'ambassadrice de Bouddha : elle observe tout ce qui se passe, elle intervient auprès des compagnons de Sanzang lorsqu'ils sont en danger, lorsque Singet est trop impulsif. Elle a des pouvoirs magiques exceptionnels. Son arme c'est la persuasion, au pire la contrainte (cf coiffe de constriction). A d'autres moments elle ne rend pas toujours la vie des pélerins. Ils doivent comprennent qu'il faut lutter contre les démons pour arriver à la Voie, mais aussi contre ses propres démons intérieurs.