Parcours ludique : Le conte de la Princesse Lune
appelé aussi Le Conte du Coupeur de Bambous
le
- Résumé
- Le conte de la Princesse Lune
- Tall of Princess Moonlight
- Deutsch
- Quels végétaux dans la forêt
Résumé
Nous avons le plaisir de vous accueillir dans les univers des Jardins du Loriot, parc floral oriental de style anglo-chinois. Le nom de ce petit bois fait allusion au vieux conte japonais du “coupeur de bambou" dont l’héroïne principale est la Princesse Lune, Kaguya-Hime . Nous vous invitons à découvrir les aventures de la Princesse en 12 épisodes. Petits et grands peuvent aussi tenter de résoudre 36 énigmes classées en 3 niveaux de difficultés.
A la sortie de ce bois, vous allez découvrir la première des 8 balises chinoises qui évoquent les aventures des « chasseurs de plantes » en Chine. La première est dédiée au missionnaire botaniste Jean-Marie DELAVAY.
Le conte de la Princesse Lune
Le conte du vieux coupeur de bambou
ou le conte de la Princesse Lune
1 - Dans les temps anciens, au Japon
il était un homme que l'on appelait "le vieux coupeur de bambous". Il était réputé pour la qualité des ses bambous qu'il employait à mille usages.
2 - Dans une forêt
Un jour qu'il était parti dans une forêt, il fut intrigué par un pied de bambou qui jetait un vif éclat. En s'approchant de plus près, il s'aperçut que cette lumière étrange provenait de l'intérieur de la tige. Dans le chaume se tenait une charmante petite fille haute comme trois pouces.
Et voici ce que dit le vieil homme :
- Puisque vous vous trouvez dans ce bambou que je côtoye souvent, sans doute les cieux vous destinent à devenir notre fille.
3 - Dans le creux de sa main
Il la prit dans le creux de sa main et la ramena à la maison.
- Quelle joie d’avoir une charmante princesse dans notre chaumière ! s’écria la femme du vieil homme. L’enfant était d’une beauté infinie et comme elle était toute petite ils la couchèrent dans un panier.
4 - Le vieux coupeur de bambou devient riche
– Les jours suivants l’artisan continua d’aller se procurer des bambous dans la forêt et à maintes reprises lorsqu’il fendait les tiges il eut l’occasion de trouver de l’or dans le creux des chaumes. Tant et si bien qu’il devint riche, de jour en jour.5 - L'enfant grandit rapidement
Comme elle fut bien nourrie et bien soignée, l'enfant grandit rapidement. Et en moins de trois mois, elle atteignit la taille adulte. Ainsi on put la parer de belles robes et relever sa chevelure. Il n'y avait au monde de pareille beauté. Celle-ci irradiait dans les moindre recoins de la maison une telle lumière qu'elle fut nommé Nayotaké no Kaguyahimé "La princesse Lune des bambous graciles".
A cette occasion, l'artisan qui était devenu puissant et prospère invita tous les hommes dignes de ce nom à une fête qui dura trois jours.
6 - L'attrait de la Princesse Lune
- Ayant entendu parler de l'éblouissante beauté de la Princesse Lune, les gens accouraient de jour comme de nuit, juste pour l'entre-apercevoir ou avoir une conversation à son sujet avec ses proches, mais en vain.Nombreux étaient les jeunes seigneurs qui ne quittaient pas les parages jour et nuit. Chacun imaginait de pouvoir un jour se fiancer avec la Princesse.
7 - Les 5 prétendants
A la longue, cinq hommes persistèrent à s'approcher de la maison de la Princesse en toute saison et circonstance : le Prince Kuramochi, le Prince Ishitsukury, le Ministre de la Droite Abé no Mi.Ushi, le Grand Conseiller Ôtomo no Miyiki, le Moyen Conseiller Isonokami no Marotari. Ils brûlaient tous d'apercevoir Kaguyahimé, au point qu'ils en oubliaient de manger. Ils lui envoyaient des lettres, des poèmes, suppliaient le vieux coupeur de bambous mais rien n'y fit. Chacun pensait qu'il finirait bien par se marier avec elle un jour.Kaguayahimé finit par demander à son père :
- N'étant pas en mesure d'évaluer la profondeur de leurs sentiments, je préfère dire que je serai à celui des cinq qui me prouvera l'excellence de ses intentions en me présentant l'objet dont je lui aurai exprimé le désir.
8 - Les 5 défis
Kaguyahimé, toujours en s'adressant à son père adoptif, poursuivit :- Demande au Prince Kuramochi de m'apporter une branche couverte de joyaux. Il la cueillera sur un arbre dont la racine est d'argent, le tronc d'or et les fruits de jade blanc. Ce arbre se dresse dans une montagne appelée Hôraï... au delà de la Mer Orientale.
- Au Grand Conseiller Ôtomo : au cou du Dragon, il est un joyau qui jette des feux des cinq couleurs. Qu'il veuille me l'apporter !
- Au Moyen Conseiller Isonokami : qu'il me cherche l'un de ces coquillages qui facilitent l'enfantement, que possèdent les hirondelles !
- Au Prince Ishitsukuri demande lui de me rapporter le bol de pierre de Bouddha !
- Quant au Ministre qu'il veuille m'offrir la toison du rat-du-feu que l'on trouve en Morokoski !
9 - Le rameau de joyaux
Le Prince Kuramochi fit savoir à la Princesse Kaguyahimé qu'il s'en allait quérir le rameau de joyaux. Mais trois jours après, il revint à la rame. En réalité, il fit fabriquer en secret un rameau par des artisans en leur demandant qu'il soit absolument parfait. Cela prit presque trois années entières !
10 - La branche sacrée
Kaguyahimé crut que le Prince Kuramochi avait rapporté la branche sacrée en provenance du Hôraï, jusqu'à l'instant où les artisans de l'Atelier du Prince arrivèrent et dirent :- Prince Kuramochi, nous avons passé plus de mille jours à fabriquer la branche aux joyaux et nous n'avons pas été récompensés. Nous ne partirons pas sans avoir été payés.
La Princesse rendit le rameau de joyaux et couvrit de présents les artisans. Kuramochi disparut honteux et confus après avoir bâtonné ses artisans sur le chemin du retour.
11 - A la recherche du Dragon sur toutes les mers
Le Prince Ôtomo dût être diplomate pour convaincre ses serviteurs d'aller s'emparer du joyau qui jette des feux des cinq couleurs au cou du Dragon. Il leur fit distribuer soieries, étoffes et monnaie pour qu'ils surmontent leurs peurs. Mais ils ne surent où se diriger pour trouver le Dragon. Le Prince décida donc d'arpenter les mers en tous sens. « Pour peu que ce Dragon existe, par la vertu de mon arc, je vais tuer ce Dragon ! »
12 - Mais en vain
En route vers la Mer du Sud, loin des terres, soudain, le navire du Prince rencontra une tempête et un orage au point que le Prince finit par implorer les cieux de calmer les courroux du Dragon. Puis peu à peu, le vent se calma... et ramena le navire à son port de départ !Ruiné, sous les sarcasmes de son épouse, il rentra à la maison avec pour seul joyaux "que ses deux yeux rouge comme des prunes !" Et jura, mais un peu tard de ne plus revoir la Princesse !
13 - A la recherche du Coquillage qui facilite l'enfantement
Le moyen Conseiller Iso demanda à ses serviteurs d'aller prendre le coquillage qui facilite l'enfantement, que possèdent les hirondelles. « Ce coquillage peut apparaître au moment où l'hirondelle pond ses œufs mais disparaît dès qu'on la regarde. »Le moyen Conseiller fit ériger des échafaudages près de nids d'hirondelles et dépêcha vingt serviteurs. Mais les hirondelles eurent tellement peur qu'elles abandonnèrent leur nid.
Un autre plan fut mis œuvre. Il fit monter un homme dans un panier grossier et lui ordonna de fouiller le nid, mais en vain.
14 - Au fond du nid de l'hirondelle
Alors le Moyen Conseiller furieux dit :- je vais monter et aller chercher le coquillage moi-même.
Ce qui fut fait sur le champ. Au moment où l'hirondelle leva la queue et se mis à tourner vivement, il avança sa main dans le nid, comme prévu, et toucha quelque chose de plat.
15 - Le Conseiller chute et devient la risée de ses serviteurs
Au moment où le Moyen Conseiller fit signe à ses serviteurs qu'on le descende rapidement de sa nacelle, ses hommes de main tirèrent tellement sur la corde qu'elle se rompit. Et le Moyen Conseiller tomba dans un grand chaudron et eut les reins cassés. Lorsqu'il reprit ses esprits, le Conseiller entrouvrant sa main s'aperçut qu'il tenait une vieille fiente d'hirondelle.Il fut encore plus malade de se savoir ridiculisé et il en mourut.
16 - Et autres mésaventures
Il arriva des mésaventures aussi au Prince Ishitsukuri. ll alla en Inde rechercher le Bol de Bouddha, mais au bout de 3 ans, il rapporta un bol tout noirci ! Kaguyamihé s'aperçut qu'aucun reflet de lumière ne rayonnait de cet objet. Il n'avait donc pu appartenir à Bouddha. De dépit le Prince jeta le bol par la porte, sans pour autant perdre espoir !Quant au Ministre, grâce à sa richesse et ses savantes négociations, il put rapporter à la Princesse la Toison du Rat-du-feu. Mais en réalité, cette toison n'était pas maigique, malgré sa grande beauté, puisqu'elle ne résistat pas à l'épreuve du feu.
Finalement la Princesse Kaguyamihé ne se maria jamais et passa quatre années très heureuses avec ses gentils parents jusqu'à la nuit où ils l'a trouvèrent plus mélancolique que d'habitude alors qu'elle fixait la lune enveloppée dans un halo de brume et murmurait : "trop tôt, trop tôt !".
17 - La Princesse contemple la Lune avec mélancolie
Qu'est-ce qui se passe notre précieuse fille pour contempler la lune de cet air songeur ? demanda le Vieux coupeur de bambous.- Quand on voit la lune, la poignante mélancolie du monde étreint mon coeur répondit la Princesse.
- Evitez donc de regarder la lune dit le vieillard vous cesserez de devenir mélancolique.
- Père et mère, il y a un secret que je ne peux garder plus longtemps. Je suis une habitante de la capitale de la lune. A la quinzième nuit d'août, à la pleine lune, des gens de mon pays viendront me chercher. Je devrais inéluctablement vous quitter cette nuit là !
- Il n'en est pas question. C'est clair, nous n'avons pas l'intention de vous laisser partir cria le coupeur de bambou et son épouse. Pourquoi devrions-nous les laisser t'enlever ? Nous allons faire appel à une centaine de samouraïs !
- Mais je suis venue sur terre que pour quelques instants et j'ai du laisser mes parents parmi les habitants de la lune.
Et tous le trois se mirent à pleurer.
11 - Dans la lueur grandissante de la Lune, les gardes sont aux aguets
La quinzième nuit d'août, toute la garde se tenait prête à intervenir avec leurs arcs et leurs flèches sur la terrasse de la maison et du jardin. L'éclat de la lune pleine se mit à décupler.
19 - Des hommes venus du ciel
Du ciel descendirent les hommes se tenant sur un nuage, qui se rangèrent, debout à 5 pieds du sol. Kaguyahimé se tenait entourée de ses parents dans la chambre la plus en sécurité dans la maison, alors que toutes les portes et fenêtres étaient fermées.
20 - Les gardes tétanisés
Les gardes voulurent saisir leurs arcs, mais leurs bras engourdis n'avaient plus de force. Les plus hardis arrivaient à peine à décrocher leurs flèches et à tirer dans la direction des gens de la lune. Ceux-ci étaient debout en l'air et portaient des vêtements d'une incomparable splendeur. Ils amenaient avec eux un char volant. Le roi de la lune expliqua brièvement que Kaguyahimé était venu sur terre pour expier une faute. Et l'expiation était venue à son terme. Le roi intima Kaguyahimé de sortir de la maison et de quitter ce monde impur.
21 - L'adieu de la Princesse
D'elle même la porte de la chambre s'ouvrit. Kaguyahimé très émue dit à ses parents en pleurs :- Je n'oublierai jamais votre amour, gardez en souvenir les vêtements que je quitte et à chaque pleine lune levez vos yeux vers elle et j'éprouverai le sentiment de redescendre à travers l'espace que je vais parcourir !
Parmi les hommes venus du ciel, il en était deux qui portaient des coffrets. L'un contenait la céleste robe de plume, l'autre renfermait l'élixir d'immortalité.
20 - L'ascension de la Princesse vers la Lune et la fumée du Mont Fuji
Kaguayahimé revêtit la robe de plume aux vertus purificatrices. Puis elle monta dans le char céleste et escortée d'une centaine d'hommes, elle s'éleva vers la lune.Après son départ, l'Empereur apprit que l'élixir d'immortalité lui était destiné.
- A quoi bon prendre un élixir d'immortalité, si ce n'est pour ne plus revoir la Princesse [dont il s'était épris].
Il fit brûler l'élixir dans la montagne la plus proche et qui depuis se nomme le "Mont d'immortalité", Fugi no yama.
Et l'on rapporte qu'aujourd'hui encore la fumée de ce feu monte dans les nuages.
Tall of Princess Moonlight
Long, long ago, there lived an old bamboo wood-cutter. He was very poor and sad also, for no child had Heaven sent to cheer his old age, and in his heart there was no hope of rest from work till he died and was laid in the quiet grave. Every morning he went forth into the woods and hills wherever the bamboo reared its lithe green plumes against the sky. When he had made his choice, he would cut down these feathers of the forest, and splitting them lengthwise, or cutting them into joints, would carry the bamboo wood home and make it into various articles for the household, and he and his old wife gained a small livelihood by selling them.
One morning as usual he had gone out to his work, and having found a nice clump of bamboos, had set to work to cut some of them down. Suddenly the green grove of bamboos was flooded with a bright soft light, as if the full moon had risen over the spot. Looking round in astonishment, he saw that the brilliance was streaming from one bamboo. The old man, full of wonder, dropped his ax and went towards the light. On nearer approach he saw that this soft splendor came from a hollow in the green bamboo stem, and still more wonderful to behold, in the midst of the brilliance stood a tiny human being, only three inches in height, and exquisitely beautiful in appearance.
“You must be sent to be my child, for I find you here among the bamboos where lies my daily work,” said the old man, and taking the little creature in his hand he took it home to his wife to bring up. The tiny girl was so exceedingly beautiful and so small, that the old woman put her into a basket to safeguard her from the least possibility of being hurt in any way.
The old couple were now very happy, for it had been a lifelong regret that they had no children of their own, and with joy they now expended all the love of their old age on the little child who had come to them in so marvelous a manner.
From this time on, the old man often found gold in the notches of the bamboos when he hewed them down and cut them up; not only gold, but precious stones also, so that by degrees he became rich. He built himself a fine house, and was no longer known as the poor bamboo woodcutter, but as a wealthy man.
Three months passed quickly away, and in that time the bamboo child had, wonderful to say, become a full-grown girl, so her foster-parents did up her hair and dressed her in beautiful kimonos. She was of such wondrous beauty that they placed her behind the screens like a princess, and allowed no one to see her, waiting upon her themselves. It seemed as if she were made of light, for the house was filled with a soft shining, so that even in the dark of night it was like daytime. Her presence seemed to have a benign influence on those there. Whenever the old man felt sad, he had only to look upon his foster-daughter and his sorrow vanished, and he became as happy as when he was a youth.
At last the day came for the naming of their new-found child, so the old couple called in a celebrated name-giver, and he gave her the name of Princess Moonlight, because her body gave forth so much soft bright light that she might have been a daughter of the Moon God.
For three days the festival was kept up with song and dance and music. All the friends and relations of the old couple were present, and great was their enjoyment of the festivities held to celebrate the naming of Princess Moonlight. Everyone who saw her declared that there never had been seen any one so lovely; all the beauties throughout the length and breadth of the land would grow pale beside her, so they said. The fame of the Princess’s loveliness spread far and wide, and many were the suitors who desired to win her hand, or even so much as to see her.
Suitors from far and near posted themselves outside the house, and made little holes in the fence, in the hope of catching a glimpse of the Princess as she went from one room to the other along the veranda. They stayed there day and night, sacrificing even their sleep for a chance of seeing her, but all in vain. Then they approached the house, and tried to speak to the old man and his wife or some of the servants, but not even this was granted them.
Still, in spite of all this disappointment they stayed on day after day, and night after night, and counted it as nothing, so great was their desire to see the Princess.
At last, however, most of the men, seeing how hopeless their quest was, lost heart and hope both, and returned to their homes. All except five Knights, whose ardor and determination, instead of waning, seemed to wax greater with obstacles. These five men even went without their meals, and took snatches of whatever they could get brought to them, so that they might always stand outside the dwelling. They stood there in all weathers, in sunshine and in rain.
Sometimes they wrote letters to the Princess, but no answer was vouchsafed to them. Then when letters failed to draw any reply, they wrote poems to her telling her of the hopeless love which kept them from sleep, from food, from rest, and even from their homes. Still Princess Moonlight gave no sign of having received their verses.
In this hopeless state the winter passed. The snow and frost and the cold winds gradually gave place to the gentle warmth of spring. Then the summer came, and the sun burned white and scorching in the heavens above and on the earth beneath, and still these faithful Knights kept watch and waited. At the end of these long months they called out to the old bamboo-cutter and entreated him to have some mercy upon them and to show them the Princess, but he answered only that as he was not her real father he could not insist on her obeying him against her wishes.
The five Knights on receiving this stern answer returned to their several homes, and pondered over the best means of touching the proud Princess’s heart, even so much as to grant them a hearing. They took their rosaries in hand and knelt before their household shrines, and burned precious incense, praying to Buddha to give them their heart’s desire. Thus several days passed, but even so they could not rest in their homes.
So again they set out for the bamboo-cutter’s house. This time the old man came out to see them, and they asked him to let them know if it was the Princess’s resolution never to see any man whatsoever, and they implored him to speak for them and to tell her the greatness of their love, and how long they had waited through the cold of winter and the heat of summer, sleepless and roofless through all weathers, without food and without rest, in the ardent hope of winning her, and they were willing to consider this long vigil as pleasure if she would but give them one chance of pleading their cause with her.
The old man lent a willing ear to their tale of love, for in his inmost heart he felt sorry for these faithful suitors and would have liked to see his lovely foster-daughter married to one of them. So he went in to Princess Moonlight and said reverently:
“Although you have always seemed to me to be a heavenly being, yet I have had the trouble of bringing you up as my own child and you have been glad of the protection of my roof. Will you refuse to do as I wish?”
Then Princess Moonlight replied that there was nothing she would not do for him, that she honored and loved him as her own father, and that as for herself she could not remember the time before she came to earth.
The old man listened with great joy as she spoke these dutiful words. Then he told her how anxious he was to see her safely and happily married before he died.
“I am an old man, over seventy years of age, and my end may come any time now. It is necessary and right that you should see these five suitors and choose one of them.”
“Oh, why,” said the Princess in distress, “must I do this? I have no wish to marry now.”
“I found you,” answered the old man, “many years ago, when you were a little creature three inches high, in the midst of a great white light. The light streamed from the bamboo in which you were hid and led me to you. So I have always thought that you were more than mortal woman. While I am alive it is right for you to remain as you are if you wish to do so, but some day I shall cease to be and who will take care of you then? Therefore I pray you to meet these five brave men one at a time and make up your mind to marry one of them!”
Then the Princess answered that she felt sure that she was not as beautiful as perhaps report made her out to be, and that even if she consented to marry any one of them, not really knowing her before, his heart might change afterwards. So as she did not feel sure of them, even though her father told her they were worthy Knights, she did not feel it wise to see them.
“All you say is very reasonable,” said the old man, “but what kind of men will you consent to see? I do not call these five men who have waited on you for months, light-hearted. They have stood outside this house through the winter and the summer, often denying themselves food and sleep so that they may win you. What more can you demand?”
Then Princess Moonlight said she must make further trial of their love before she would grant their request to interview her. The five warriors were to prove their love by each bringing her from distant countries something that she desired to possess.
That same evening the suitors arrived and began to play their flutes in turn, and to sing their self-composed songs telling of their great and tireless love. The bamboo-cutter went out to them and offered them his sympathy for all they had endured and all the patience they had shown in their desire to win his foster-daughter. Then he gave them her message, that she would consent to marry whosoever was successful in bringing her what she wanted. This was to test them.
Source: Ozaki, Y.T. (1908). Japanese Fairy Tales. New York: A.L.Burt Company.
Quels végétaux dans la forêt
Parmi les bambous, plusieurs espèces de Fargesias, Phyllostachys edulis, Phyllostachys meyerii, Phyllostachys alata... On peut remarquer aussi un Chuesqua culeou (Chili) qui est actuellement en fleur.
Parmi les feuillus : des tilleuls, cerisiers tardifs américains, noisetiers, châtaigniers qui ont été plantés grâce à un soutien du Ministère des Eaux et Forêts suite à la tempête de 1999. Nous avons adjoint des hêtres, un quercus Ilex, plusieurs variétés de fusains et de conifères
Pour les massifs Delavay, consulter la page Jean-Marie Delavay, pour connaître quelques uns des végétaux implantés.
Cliquez sur les n° des questions pour obtenir les bonnes réponses
Question n° 1 -
Bonne réponse :
Niiveau 1
Le Japon
Niveau 2
A - Vrai
Niveau 3
C - Les bambous poussaient sur notre continent avant les grandes glaciations. Donc l'affirmation est fausse car sur notre territoire poussaient Bambusa lugdunensis (région correspondant aujourd'hui aux alentours de Lyon et,Bambusa camboniaris (région du lac Chambon).
Question n° 3
Bonne réponse :
Niveau 1
A - de la Lune
Niveau 2
A - Oui
Niveau 3
A - La Princesse Lumineuse
Question n° 4
Bonne réponse :
Niveau 1
B - Non
Niveau 2
E - Le coquillage
D - La perle
Niveau 3
C - Le manteau
D - La perle
E - Le coquillage
Question n° 5
Bonne réponse :
Niveau 1
B - Non
Niveau 2
Belvédère des Koï Nobori
Niveau 3
A - A faire l'aumône
Question n° 6 -
Bonne réponse :
Niveau 1
B - Non
Niveau 2
4 - Le jardin de Java
Niveau 3
Ginkgo Biloba
Question n° 7 -
Bonne réponse :
Niiveau 1
B - Il ne brûle pas
Niveau 2
A - Un fourreur
Niiveau 3
C'est le volcan qui accouche d'une souris
Question n° 8
Bonne réponse :
Niveau 1
Sous les toits
Niveau 2
A - Mars
Niveau 3
L'hirondelle n'est pas fructivore.
Question n° 9
Niveau 1
Tous les 28 jours
Niveau 2
C - L'Américain Neil Amstrong
Niveau 3
C - 384.000 km
Question n° 10
Bonne réponse :
Niveau1
A - d'arc et de flèche
Niveau 2
3 - Otaksa mon amour
Niveau 3
B - Kyudo
Question n° 11
Bonne réponse :
Niveau 1
C - Il permet de vivre éternellement
Niveau 2
A - parce qu'elle a un pouvoir magique
Niveau 3
A - La lune tourne autour du soleil