Reportage Ouest France - Elisabeth Petit - Lundi 6 mai 2024
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Les Jardins du Loriot s'inscrivent dans des parcelles de bocage composées à l'origine de prairies naturelles qui n'ont jamais été cultivées. Un grand étang d'un hectaire situé au milieu du parc est orné tout l'été de lotus. Des bassins permettent à une soixante de variétés de nymphéas de se développer de mai à octobre.
Au fil des ans le paysage s'inspire des jardins anglo-chinois, style de jardins qui est apparu dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle en France et en Europe. Une collection importante de bambous de Chine et du Japon a été introduite. Le pont-Moulin jolly reproduit dans le parc rappelle l'inspiration du créateur du jardin pittoresque de Moulin Jolly créé près de Paris à Colombes sur l'île Marante.
Le japonisme inspire aussi les créateurs : un tori avec une porte zen, marque l'entrée d'un pont donnant sur l'ïle du Dragon. L'amitié entre Monet et le Vendéen Clemenceau est évoquée autour des bassins de nymphéas.
Beaucoup de plantes du parc viennent de Chine et du Japon et les collecteurs de l'époque y sont honorés (explorateurx et missionnaires botanistes)..
L'imaginaire du visiteur est sollicité : en déamulant vous allez pouvoir découvrir des édicules chinois, birmans et des groupes de statues venues de Birmanie et d'Indonésie, mais aussi l'histoire d'une sorcière qu'un magicien venu de l'Himalaya a fait renaître. En entrant dans le parc vous pourrez entrer dans l'univers d'un coupeur de bambous avec le plus vieux conte japonais : Také tori monogatari ou le conte de la Princesse Lune...
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