Visite accompagnée aux Jardins du Loriot - Rendez-vous aux Jardins Samedi 3 juin 23

à 15 h
(départ à l'entrée devant la pépinière octogonale)

Les Nouveautés 2023  et 4 illustrations sonores aux Jardins du Loriot avec J. Chaplain

Les Jardins du Loriot, parc anglo-chinois, s’inspirent de l’esprit novateur des jardins paysagers du XVIIIe qui sollicitent l’imaginaire et la sensibilité du visiteur.

A partir des archives relatives au Jardin Moulin Joly que l'académicien C.-H. Watelet avait créé sur les bord de la Seine à Colombes près de Paris, les créateurs des Jardins du Loriot ont reconstitué un pont "chinois" expression de l'engouement au XVIIIe siècle pour les Jardins chinois.

Watelet a écrit également sur Le Jardin de la Joie Solitaire de Sima Guang, lettré-jardinier et premier ministre à l'Ere des Song du Nord. Ce texte est en fait une traduction libre donnée par le Missionnaire limousin Cibot en poste auprès de l'empereur Qiang Long. Nous avons rassemblé les textes originaux de Sima Guang et les peintures sur soie relatifs à son jardin-refuge qui était situé à Luoyang, seconde capitale (au XIe siècle) près du fleuve jaune.

1er extrait musical : Nous vous proposons d'écouter sur le pont Moulin-Joly un extrait d'une création musicale de  Mozart pour harmonica de verre C'est l'occasion de préciser que l'harmonica de verre est une invention de Benjamin Franklin, familier du jardin de Watelet. Parmi bien d'autres relations Watelet a reçu également à Moulin Joly  : Hubert Robert, peintre et paysagiste (inspirateur du Hameau de la Reine),Marie-Antoinette, Louis XVI, la peintre Vigée-Lebrun.

Près du pont Moulin Joly nous avons créé un grand massif, parmi des bosquets de bambous, rappelant le Jardin de la Joie Solitaire, le plasticien Patrick Lucas a imaginé une hutte qui évoque celle dans laquelle  le lettré aimait à passer du bon temps. Puis nous avons commencé à  reconstituer une petite partie des 120 carrés des plantes médicinales du Jardin de Sima Guang.

2e temps musical : nous écouterons un court extrait d'une poésie de Mme du Boccage (XVIIIe siècle) sur le Jardin de la Joie Solitaire. Comme de nombreux lettrés adeptes de la calligraphie, Sima Guang jouait aussi du Qin. L'apprentissage des doigtés pour jouer de ce   fameux instrument se faisait en référence à 33 postures essentiellement animales. Belle occasion d'écouter un extrait musical de ce fameux QIN.

 

Nous nous dirigerons ensuite vers le Kiosque de la Clarté Céleste pour découvrir la nouveauté créée par Patrick Lucas  : il s'agit d'un dragon de près de 2 mètres de long. Cette oeuvre représente un jeune dragon, personnage d'un vieux roman chinois "Voyage vers l'Ouest" dont s'est inspiré de façon très libre mais tant populaire  l'auteur de Dragon Ball !!!

3e temps musical : nous écouterons la chanson bien connue "Dans un Jardin extraordinaire" de Charles Trenet pour montrer, s'il en est besoin, qu'un jardin est une porte ouverte sur le rêve et l'imagination.

 

En pousuivant la visite nous écouterons, dans l'allée de la Renaîtrie (= Renaissance) une célèbre musique très inventive à l'époque  de Clément Jannequin, né à Châtellerault d'où est originaire un des créateurs des Jardins du Loriot

4e temps musical : Le Chant des Oiseaux de Clément Jannequin.

 

Pour accéder au Parc, prendre la Sortie de l'A 83, au rond point de la Landette prendre direction Landeronde (suivre les panneaux indicateurs)


Le Qin est une cithare à 7 cordes sur table. La table d'harmonie convexe est taillée dans du bois de wutong (Firmiana platanifolia) et symbolise le Ciel tandis que le fond de caisse, peu profond et plat, en bois de zi (Catalpa kaempferi), représente la Terre.
Les qin ou guqins  mesurent 3,65 pieds chinois de long, ce qui représente les 365 jours de l'année. De plus, les treize montants de la table d'harmonie représentent les treize cycles lunaires de l'année
7 cordes de soie torsadée sont tendues sur toute la longueur de l'instrument qui ne possède ni frettes ni chevalets. Seuls 13 repères, constitués de petites pastilles de nacre, sont incrustés sur la table et permettent ainsi au musicien de respecter avec justesse l'intonation voulue. Les cordes sont fixées sur 7 petites chevilles de bois situées sur le fond de la caisse, à proximité de l'extrémité la plus large. Elles traversent ensuite la caisse de résonance, reposent sur un chevalet convexe et se rejoignent à l'autre extrémité de l'instrument en un faisceau qui se divise en deux groupes de cordes sous l'instrument et viennent s'enrouler autour de deux petits piétements cylindriques fixés sur le fond de la caisse. Sources : "Musical Instruments Museums On line" (Mimo) et Univers de Chine.

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