006 - Guanyin et Mosksa se rendent au Banquet des Pêches d'immortalité
Livre IIe- La quête de pèlerins
Résumé du chapitre 6/100
La bodhisattva Guanyin se rend au Banquet des Pêches constater les dégâts,
Erlang le "Petit Saint" et Laozi terrassent le "Grand Sage Egal du Ciel"
Guanyin la très compatissante bodhisattva qui tire toujours du malheur et des difficultés se rend sur l’invitation de la reine mère à la grande fête des Pêches d’immortalité, avec son principal disciple, le prince Moksa (ou Hui’an de son nom religieux). Le verger est dans un état de désolation et de désordre épouvantable. Elle décide donc de rencontrer l’Empereur de Jade. Accompagné de Laozi et de la reine mère, le maître d’En-haut résume la vie et les méfaits du macaque pervers. Bien qu’il ne soit pas invité à la fête, non seulement le singe a mangé toutes les grosses pêches des grands arbres, dévoré les mets et la boisson du banquet, mais en outre il a volé l’élixir d’immortalité de Laozi… A ces mots, Guanyin donne l’ordre à son disciple Hui’an de combattre Singet. Mais après cinquante ou soixante rounds, il ne peut plus résister au Grand Saint Egal du Ciel et s'en va en courant. Ensuite, Guanyin conseil l’Empereur de Jade de faire appel à l'Illustre Saint et au Vrai Seigneur Erlang de combattre Singet, mais après plus de trois cents rounds, l'issue du combat n'est toujours pas décidée. Erlang s'arc-boute et, d'une secousse, devient haut de dix mille brasses ; dans ses mains, son trident à deux lames ressemble aux pics du mont Hua. Son visage est noir, ses crocs sont longs, ses cheveux sont d'un rouge éclatant : il a l'air férocement maléfique. Il frappe la tête du Grand Sage. Le Grand Sage, recourant lui aussi à la magie, se donne un corps aussi grand que celui d'Erlang et un visage aussi effrayant ; et il lève son gourdin bardé d'or, qui est maintenant comme le pilier du Ciel au sommet du mont Kunlun, pour parer le coup d'Erlang.
L'empereur, Lao Zi, la reine mère, Guanyin et tous les ministres immortels observent le combat depuis la porte sud du ciel. Le bodhisattva s'adresse à Lao Zi et lui demande : « Que pensez-vous du dieu Erlang que je vous ai recommandé ? Il a vraiment des pouvoirs divins. Il vient de coincer le Grand Sage, et il ne lui reste plus qu'à l'attraper. Je vais lui donner un petit coup de main et laisser tomber mon vase pur de brindilles de saule sur la tête du singe. Même si cela ne le tue
pas, cela le déséquilibrera et permettra au Petit Sage de l'attraper. » « Ton vase est en porcelaine », répond Lao Zi, » et si tu atteins la cible, ce sera parfait. Mais s'il devait manquer sa tête et se fracasser sur sa massue de fer, il serait brisé. Tiens ta main pendant que je l'aide un peu. » Il remonte sa manche et retire un bracelet de son bras droit. « Cette arme, dit-il, est faite d'acier trempé auquel j'ai ajouté l'élixir magique. Elle conserve mon essence miraculeuse, peut se transformer, est à l'épreuve du feu et de l'eau, et peut piéger n'importe quoi. L'un de ses noms est Jade de diamant et l'autre Nœud de diamant. Regardez pendant que je le lance et que je le frappe. » Lao Zi lance alors son bracelet de jade diamanté du ciel pour frapper le singe. Le singe est trop préoccupé par le combat pour remarquer la chute du bracelet, qui le frappe au front. Il perd l'équilibre et est finalement rattrapé.L’Empereur de Jade, sur le champ, ordonne au roi Grobalès et à ses hommes de conduire immédiatement le prisonnier à l’estrade d’exécution des êtres pervers pour qu’il soit occis et dépecé en menus morceaux.
Si vous n’imaginez pas, en fin de compte, ce qu’il advint de la vie du Beau Singe Roi, alors découvrez la séance qui vient !
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